Quand on fait venir un installateur pour la rénovation énergétique de sa maison, on imagine souvent isoler le toit, le plancher ou les murs. Le conduit de cheminée est beaucoup moins visible, pourtant son impact est réel. Un conduit mal isolé peut laisser échapper la chaleur produite par le foyer, ce qui oblige à chauffer davantage sans résultat optimal. L’air froid autour peut aussi provoquer des sensations d’inconfort ou des pertes inutiles d’énergie. Et côté sécurité, les températures élevées que peut atteindre un conduit, surtout s’il est métallique ou mal ventilé, exposent les matériaux alentour à des risques d’incendie.
Isoler un conduit de cheminée, ce n’est pas juste ajouter un peu de matériau autour, c’est respecter des normes techniques, anticiper les risques, garantir une bonne évacuation des fumées et assurer une durée de vie correcte de l’installation. Parmi ces normes, il y a la NF DTU 24.1 qui régit la fumisterie (les conduits, les distances de sécurité au feu, etc.).
En effet, la réglementation impose que l’écart au feu, la distance minimale entre l’extérieur du conduit de fumée et tout matériau combustible soit respecté. Pour un conduit métallique isolé à double paroi, cette distance est souvent de minimum 8 cm. Si ce n’est pas fait correctement, cela peut conduire à des risques d’échauffement des matériaux voisins, voire d’incendie.

